L'auto-consommation solaire photovoltaïque
Dans un contexte énergétique tendu, l’auto-consommation solaire fait l’objet d’un intérêt croissant dans le domaine agricole. Réduire le montant de la facture d’électricité, voir devenir complètement autonome, voilà ce que l’on peut attendre des panneaux installés sur nos exploitations.
L’électricité produite par le solaire photovoltaïque s’inscrit dans le mix énergétique de notre pays. Fin 2022, l’ensemble des énergies renouvelables (solaire, éolien, biogaz, géothermie, hydraulique …) couvraient 24% de notre consommation finale brute d’énergie dont seulement 4% pour le solaire photovoltaïque.
A ce jour, l’autoconsommation solaire, autrement dit le fait de consommer l’électricité produite avec ses propres panneaux solaires, ne représente qu’une faible part du développement du photovoltaïque.
Seulement 7% de la puissance raccordée (soit 1.1 GW sur 16) y est dédiée contre 93% pour l’injection totale (vente d’électricité sans autoconsommation de la production).
36% des producteurs auto-consomment une partie de leur production, essentiellement sur des sites résidentiels de petite puissance. Cela ne représente que 3% de la totalité des kWh solaire produit à l’échelle nationale.
Mais, la progression est désormais forte : 50% de puissance dédiée raccordée en plus en 2021 et 2022, +77% au premier semestre 2023.
De plus, le cadre règlementaire évolue favorablement, le dispositif de soutien de l’Etat (guichet ouvert) offre depuis 2021 plus d’opportunité et de nouveaux modèles d’affaire font leur apparition. Neuf nouveaux producteurs sur 10 (centrale <3kWc) autoconsomment désormais une partie de leur production.
Selon RTE, le gisement solaire en autoconsommation serait estimé à 40 GW à l’horizon 2035 (source : schéma décennal de développement du réseau – 2019).
Pour consulter l'article dans son intégralité, télécharger le dossier.